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Selon les architectes, assez nombreux (Alain Peskine + celui des Bâtiments de France + l’architecte conseil de la DRAC), qui nous ont conseillés pour les aménagements, la charpente de la grange que nous avons transformée en théâtre, est typique du XVIIe siècle. Une partie du corps de ferme serait du XVIe et les autres bâtiments ont été construits du XVIIe au XXe. Le coquillage gravé dans la pierre d’un des chiens-assis de la maison principale laisse à penser que le Clos de l’orme était une étape sur le chemin de Compostelle. Les voisins nous ont aussi raconté que le Clos de l’orme et sa grande grange étaient le lieu d’accueil des ouvriers agricoles qui n’étaient pas attachés à l’année à une ferme. Ils dormaient de façon habituelle au Clos de l’orme durant les vendanges ou autres grands rassemblements agricoles. L’une des autres spécificités de notre grange est qu’elle accueillait pendant les fêtes des bals où se nouaient les histoires d’amour ! Le Clos de l’orme a fait partie pendant très longtemps de terres agricoles qui appartenaient à un très gros propriétaire domicilié à Montrichard. Il ne venait au Clos de l’Orme qu’au moment des récoltes ou vendanges… Même si le clos de l’orme était le centre de Favras – on venait y prendre son lait par exemple- les bâtiments n’étaient habités de façon permanente que par des ouvriers agricoles. Selon certaines biographies de Denis Papin, sa famille possédait des terres aux Coudraies à Chitenay, mais aussi au Clos de l’orme à Favras. Autre témoin de la période prospère du clos, la gare de Favras qui est au bout de la route de l’orme. Les propriétaires avaient fait installer entre les 2 guerres un rail qui allait de Favras au Sud de Blois pour transporter toutes les récoltes. Malheureusement, ces rails faits sur mesure, et donc incompatibles avec les autres systèmes ferroviaires, se sont vite avérés absolument inadaptés à la réalité. Enfin, l’explication du nom de l’orme . Selon nos voisins, la route de l’orme était bordée des deux côtés de superbes ormes qui avaient donné leur nom au clos. Après guerre, la situation financière délicate des propriétaires les a contraints à vendre les ormes et personne n’en a replanté. Ensuite, la maladie a emporté les derniers ormes qui entouraient les mares et marquaient les fossés.

Son histoire

La Compagnie du Hasard est née en 1977 d’un homme : Nicolas Peskine, auteur et metteur en scène, chef de troupe. Dès 1977, la Compagnie a développé un répertoire original, composé pour moitié des créations de Nicolas Peskine, et pour l’autre de textes classiques ou d’auteurs contemporains. De 2001 à 2024, la Compagnie du Hasard est dirigée par Danièle Marty qui a développé lors de la création du Théâtre du Grand Orme en 2004, un lieu d’accueil, créateur de lien social par l’insertion et le partage, dans lequel se mêlent les arts et la culture sous toutes leurs formes. La Compagnie du Hasard est installée depuis 2003 dans un corps de ferme situé dans le hameau de Favras. Elle l’ a appelé de façon assez « évidente » : Théâtre du Grand Orme. En effet, le corps de ferme s’appelait le Clos de l’Orme, nous avons donc gardé la dénomination et qualifié le lieu par son activité.

Sa création

La Compagnie du Hasard ayant annoncé la fin de ses activités au 31 décembre 2024, Accords Centre-Val de Loire s'est portée volontaire pour reprendre les lieux (le théâtre mais également les dépendances à aménager) pour en faire ses bureaux, le "camp de base" de l'EO41 | Symphonique de Loir-et-Cher et développer en ruralité, en accord avec son projet associatif, un lieu de services et de ressources pour l’ensemble des publics, adhérents ou non ainsi qu’à destination des publics éloignés ou empêchés de l'outil culturel entre autres. Le TGO2 , est pensé depuis février 2023. Les mises en ouvre nécessaires à son aboutissement sont prévues de septembre 2023 à décembre 2024 pour de premières résidences dès la fin du printemps 2024. Le projet est commun à Accords CVL et la Compagnie du Hasard, et vise à transformer le Théâtre du Grand Orme en un lieu pluridisciplinaire d’accueil et de services.

Aujourd'hui

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